Les Enfants d'Astrée

Mes TTCCFF,

Le désespoir avait soulevé le coeur des FF, des LL, puis des provinces.

L'Espoir aujourd'hui apaise les colères.

Les Myosotis et FMR, unis dans un vaste "collectif" homogène, enthousiaste, sont organisés pour conduire avec toute la détermination nécessaire,     sereinement et dans le respect des FF, des LL, et de la Tradition, toutes les actions efficaces pour obtenir les réformes de notre Obédience. Le détournement de notre objet et les abus de toutes sortes ont montré la nécessité de garde-fous dont des modifications insidieuses de nos statuts nous avaient privés.

Tout est maintenant mis en oeuvre pour que:

PLUS JAMAIS çA !

Dans le cadre de l'homogénéisation de notre message, FMR-MYOSOTIS nous propose aujourd'hui le premier billet d'une rubrique régulière signée de "LES ENFANTS D'ASTRÉE" qui se propose d'aborder l'actualité comme le fond. Nous vous le livrons aujourd'hui in extenso mais vous suggérons de vous abonner pour le recevoir directement à l'avenir: link

Faire Face

Nous inaugurons aujourd'hui une nouvelle série de billets, signés "les enfants d'Astrée", qui ont vocation à ponctuer la nouvelle phase de notre mouvement et à éclairer les FF sur les enjeux de ce qui se passe actuellement.

L’assemblée générale du 25 mars 2010 a clairement statué sur deux points fondamentaux :

     . les comptes 2008-2009 n’ont pas été approuvés

     . le budget 2010 -2011 n’a pas été voté.

Un audit sur les comptes a été demandé et le grand Maître, président de l’association est tenu de le diligenter dans des délais, que la situation de défiance dans laquelle il se trouve, impose d’être brefs.

Il est, en effet, extrêmement rare qu’un quitus soit refusé à un conseil d’administration à l’issue d’un exercice, surtout lorsque que cette assemblée est composée de 1847 membres présents et que 954 votent contre au titre des comptes et 980 du budget.

L’urgence commande de sortir vite d’une telle impasse et de faire toute la transparence sur une gestion qui, c’est le moins que l’on puisse dire, crée plus d’interrogations qu’elle n’entraîne d’adhésions.

Ce ne sont pas les attestations des commissaires aux comptes qui valent quitus. Il n’y aurait, sinon, jamais eu de scandales comme Enron et bien d’autres. Ce ne sont pas, non plus des procédures d’arrière garde qui visent à diluer la décision de l’assemblée générale dans des engagements vagues. Toujours est-il qu’aujourd’hui nous ne savons pas quel organisme indépendant et dont la légitimité est indiscutable a été choisi. Tout au plus avons-nous appris que le grand maître a demandé au président du TGI de lui faire une recommandation sur ce point.

Un mois est déjà écoulé et rien de concret n’a encore été engagé.

En attendant nous nous approchons de la fin de l’exercice 2009-2010 et aucun budget n’a été établi pour 2010-2011 puisque l’Assemblée générale a repoussé celui qui lui était proposé ainsi que les droits et cotisations qui fondent les recettes prévisionnelles.

Nous entrons donc dans une période de lévitation financière et budgétaire sans comptes ni budgets approuvés.

Il s’agit là d’une preuve d’irresponsabilité qu’aucune association ou entreprise ne peut tolérer de la part de ses dirigeants.

Pire, nous venons d’apprendre que des suggestions, valant orientations plus ou moins déguisées ont été faîtes aux grands maîtres provinciaux d’élaborer leur budget prévisionnel puis de les faire voter. L’idée exprimée en haut lieu consisterait ensuite à les consolider pour former le budget de la GLNF. C’est non seulement contraire aux statuts, mais budgétairement absurde puisque le budget de la GLNF comprend les budgets des loges, ceux des provinces et celui du siège.

Tout cela fleure la manipulation et l’incompétence pour déboucher sur le détournement de statut qui est contraire à tous les principes en la matière.

Il n’est aujourd’hui pas possible de faire voter le budget de la GLNF, tant que l’audit n’aura pas délivré ses conclusions et qu’une nouvelle Assemblée générale n’aura pas statué sur la régularité des comptes 2008-2009.

C’est non seulement la logique qui découle de la stricte application des statuts, mais une simple appréciation de bon sens.

Peut-on imaginer que les frères qui se sont majoritairement opposés à l’approbation des comptes, vont par miracle voter un nouveau budget, construit selon des méthodes dignes d’une république bananière, alors qu’ils n’ont obtenu aucune réponse à leurs questions ?

Il est vraiment temps d’accepter la réalité. Tous les frères qui sont aujourd’hui plongés dans une inquiétude de moins en moins silencieuse sont en droit de compter sur l’efficacité et non les atermoiements de leurs dirigeants.

Quels que soient le caractère désagréable et le soupçon général qui émanent de l’assemblée générale du 25 mars 2010, l’honneur des responsables mis en cause est de faire face. C’est leur mandat ; c’est leur mission. Plus vite la lumière sera faîte plus vite des décisions seront prises.

Or que voit-on : un mélange délétère de réactions offusquées et d’appels à la conscience maçonnique, enveloppées dans une gouvernance de bazar qui ignore tout des bonnes règles de gestion.

L’image de notre obédience et l’avenir de notre engagement sont en jeu.

Réglons vite les lourds problèmes auxquels nous sommes affrontés et si tel ou tel de ceux qui exercent des responsabilités sont convaincus que des erreurs ont été commises, voire pire, qu’ils acceptent de les corriger en cédant leur place à ceux qui sauront agir dans le bon sens.

Le processus engagé aboutira à une clarification et à un assainissement de ce qui devra l’être.

Tous ceux qui adopteront des attitudes dilatoires, hostiles ou occultant la vérité seront tôt ou tard impliqués. Il vaut mieux faire face et partir la tête haute.

Les enfants d’Astrée