Le Myosotis Occitan

Le Myosotis Occitan

Regard sur la Franc Maçonnerie


Caminante, no hay camino

Publié par Pierre Lanjuin

Caminante, no hay camino

1ère partie

La Liberté et le Verbe

J’écris ton nom Liberté,

Et par le pouvoir d’un mot

Je recommence ma vie

Je suis né pour te connaître

Pour te nommer

C’est la dernière strophe de l'Ode à la Liberté de Paul Eluard.

Deux idées y sont mises en avant : la liberté bien sûr, et aussi le pouvoir des mots.

Le pouvoir d’un mot qui donnerait la vie est plus qu’une métaphore. En effet, pour qu’une idée « prenne corps », et pour la partager, il faut des mots qui l’identifient et la décrivent. Ces mots qui nomment vont désigner une idée qui n’était rien qu’une pensée volatile avant d’être matérialisée par ce mot. Et cela peut éclairer le prologue un peu obscur de l’évangile selon Saint-Jean : « Au début était le Verbe ».

Mais ce mot qui a « baptisé » une idée, va, en même temps, limiter la portée de ce qu’il a matérialisé, en contenant cette idée dans une identité qui lui restera attachée.

Etendue à l’homme, cette force du mot qui donne la vie à une idée et qui, en même temps, constitue pour elle une assignation à résidence, permet de comprendre que la liberté est inversement proportionnelle à la force de l’identité, ou à la surface sociale. Et que par suite, l’appartenance à un groupe étant indispensable à l’homme qui est biologiquement vulnérable et socialement grégaire, celui-ci devra sacrifier des pans de sa liberté à l’environnement qui est nécessaire à son existence, et auquel il empruntera en retour une part de son identité.

Quelle est donc l’essence de cette liberté que l’on invoque souvent, et que l’on craint autant qu’on la souhaite, au point parfois de la revendiquer même dans la soumission ?

 

Si le Verbe marque, selon St-Jean, la différence entre le Néant et l’Être, la liberté aussi est une notion majeure, tout aussi complexe et propre à réserver des surprises.

Difficile à cerner, elle sera le plus souvent définie, et son besoin sera exprimé, par opposition à sa privation que tout le monde ne ressent pas de la même façon. C’est par exemple en 1942, que l’occupation allemande a inspiré à Paul Eluard son ode à la liberté, dans une France qui n’était pas que résistante.

Résultant tout autant d’un ressenti personnel que d’un état réel, la Liberté est donc éminemment subjective.

Ainsi, dans un pays raisonnablement démocratique, l’homme ressent-il une privation éventuelle de ce à quoi il estime avoir droit, plus qu’il n’apprécie la jouissance d'un droit lorsque celui-ci n’est pas remis en question. Au point que parfois les menaces qui pèsent sur la liberté ne sont pas perçues, ou pas par tout le monde, ou trop tard. Des hommes l’ont même abdiquée sans le savoir, ne réalisant pas immédiatement les conséquences de mesures potentiellement privatives de liberté qu’ils sous estimaient, et oubliant de se demander pourquoi d’autres hommes avaient combattu pour arracher et défendre ce qu’ils se disposaient à abandonner.

Il s’agit là de la liberté vis à vis de forces extérieures à l’individu, tels ses environnements social, politique, ou confessionnel, une liberté statutaire donc, qui peut être limitée par l’adhésion volontaire à un système organisé dont les contraintes sont la contrepartie des avantages d’une identité collective, ou bien par la pression coercitive d’un pouvoir imposant unilatéralement une soumission sans contrepartie. Cette liberté d’état touche un groupe ou un individu, mais dans les deux cas elle doit être distinguée du libre arbitre propre à un individu capable d’orienter ses choix selon sa conscience. Une liberté qui restera à la merci d’affects individuels, émotions, passions, ou intérêts divers qui rejoignent alors la contrainte statutaire.

On peut au passage s’interroger sur la démarche maçonnique qui s’attache au parcours de l’individu vers lui-même, vers son libre arbitre, tout en s’interdisant de s’occuper de la liberté collective, politique ou religieuse, dans laquelle cette liberté individuelle s’inscrit. Et pourquoi une fraction de cette fraternité qui revendique sa pleine liberté sur ce point est-elle exclue comme "non régulière" en raison même de cette position.

Mais revenons à nos moutons :

Notre liberté ainsi relativisée se mesurera à l’étendue des choix qui se présenteront encore à nous, des choix qui devront arbitrer entre des chemins souvent inconciliables, et donc éliminer aussi souvent que choisir, et qui nous positionneront sur une "échelle" de la liberté.

Le parcours de l’homme vers la liberté consistera, d’une part à acquérir la lucidité et l’empire sur lui-même, qu’il doit opposer aux affects qui peuvent l’aveugler ; et d’autre part à respecter les contraintes collectives ou à les combattre, selon qu’elles seront ou non dans les limites acceptables selon son libre arbitre ; et toujours de résister à toutes pressions qui viseraient à forcer son choix.

Nous savons donc que les choix qui se présentent à un individu et par lesquels il révèlera ou non son statut d’homme libre, sont guidés par des faits et, pour partie au moins par des contraintes, des affects, et plus largement par les valeurs morales dans lesquelles il se reconnaît intimement. Nous savons aussi que l’ensemble résulte de ses héritages, génétique (l’inné) et matériel ; de son éducation ; de son affirmation personnelle progressive (l’acquis) ; et du milieu au sein duquel il évolue. Ainsi, sa culture et sa formation, qui l’ont formaté autant qu’elles l’ont éveillé ; ses sens qui l’informent et peuvent le tromper ; et ses affects qui l’émeuvent et peuvent l’aveugler ; lui présentent-ils une réalité plus ou moins déformée, qui orientera des choix librement effectués, mais subjectifs et partiellement aliénés.

Pour autant, personne n’admet sa propre aliénation, ni que ses choix, qu’il pense être libres, résultent d’un simple réflexe ou d’un calcul intéressé tout aussi souvent que du raisonnement construit, instruit, et loyal que l’on croit avoir tenu. Même ceux qui ne veulent surtout pas être libres, veulent croire et faire croire qu’ils le sont. Et ils défendront donc comme étant libres des choix qui ne le sont pas, ou pas complètement, jusqu’à parfois invoquer la liberté de soumission à des choix imposés.

Quoiqu’il en soit, les déterminants évoqués sont assez nombreux et complexes pour que l’impossibilité dans laquelle nous sommes encore de les maîtriser avec un quelconque algorithme ouvre un espace de liberté dans l’ignorance même à laquelle nous sommes réduits par la complexité qui nous échappe de ces déterminants (ce qui paradoxalement rend tout leur intérêt à la simplicité sincère et au bon sens assumé : « Bienheureux les simples d’esprit » A condition ici de ne pas confondre « simple » et « simplet»).

Une initiative libératoire va bousculer ce déterminisme. Elle peut être consciente, délibérée ou réactive, ou non consciente. Aldous Huxley évoque ainsi dans Le meilleur des mondes l’apparition d’un comportement imprévisible dans un monde pourtant parfaitement planifié. Il met en scène un « facteur humain » qui s’invite dans ce monde qui justement n’a plus rien d’humain.

Capable d’extraire l’individu des conditionnements qui l’ont étouffé, de retourner les affects et de bousculer les aliénations, de transgresser les règles subies, ou même défendues en d’autres occasions, le facteur humain n’est-il pas alors, pour le meilleur comme pour le pire, l’ultime refuge de la liberté de l’Homme ? On peut certes deviner quelques uns de ses déterminants, l’ignorance bien sûr mais, plus humaines encore, les passions latentes : l’amour, l’orgueil, la haine ; mais nul n’a su encore mesurer leur impact intime sur l’individu ni prévoir avec certitude où elles le conduiraient.

Et l’on relève ce paradoxe que l’impossibilité pour les hommes de déterminer rationnellement et complètement un comportement humain, protège la liberté de l’homme, et que c’est à une ignorance sui generis que l'individu doit sa liberté.

 

2/ Et le Verbe s’est fait chair

L’écrivain Frédéric Lenoir postule dans Les Métamorphoses de Dieu (2002) : "il existe un lien si étroit entre la pensée et la matière que l’esprit humain peut agir sur le monde, voire le transformer".

C’est une idée qui traverse les siècles et qui dérange les pouvoirs :  depuis Anaxagore, père de la « noétique », qui présupposait 5 siècles avant notre ère, qu’une simple différence d’état séparait l’esprit et la matière, et qui fut condamné à mort pour athéisme ; jusqu’à Teilhard de Chardin, jésuite mais poil à gratter du Vatican, qui annonçait l’évolution de la matière vers l’Esprit via l’Homme, dont l’enseignement fut bien contenu par Rome ; l’on voit que si les dieux étaient alors moins ambitieux, les autorités temporelles avaient déjà pensé à les instrumentaliser. Les pouvoirs temporels les protégeaient et ils exigeaient que l’on croie. Pourtant, si la noétique repousse Dieu au-delà des postulats actuels, elle n’en rejette pas du tout l’idée.

Quoiqu’il en soit donc de la complicité objective des pouvoirs temporels et spirituels qui se légitiment respectivement et se rejoignent pour imposer des scénarios et des dieux qui les reconnaissent ensemble, cette approche métaphysique récurrente situe l’apparition de la vie telle que nous la connaissons sur un continuum entre l’Esprit et la matière. Ainsi pourrait-ce être la concentration « matérialisante » de la pensée qui a créé l’énergie et la masse du monde temporel. A l’instar de l’eau qu’une impulsion électrique matérialise à partir de 2 gaz imperceptibles pour nos sens, et qui pourra ensuite se changer en glace ou en vapeur sous le seul effet de la température.

L’esprit et la matière seraient ainsi deux états d’un même principe entre lesquels un arc électrique, un big-bang éjaculatoïde, a engendré l’univers et les conditions nécessaires à l’éclosion de la vie en son sein. Encore la matière animée par la vie ne serait-elle à notre stade qu’un prototype, élaboré et mis à l’épreuve de la matérialisation, ou même une simple étape intermédiaire sur le chemin « de l’imparfait au parfait » évoqué dès le XIIIème siècle par Thomas d’Aquin que les spiritualistes aiment à citer. L’image de la « procréation » à l’intérieur d’un même principe invite ici le mythe d’Osiris et d’Isis, frère et sœur jumeaux, puis époux, dont la relation prénatale dans l’utérus de leur mère a donné le jour à Horus, lequel naîtra de leur mère en même temps qu’eux. Mythologie délirante ou fulgurance géniale ? La question peut se poser d’autant plus que la physique contemporaine évoque un « enchevêtrement quantique » libre des contraintes du temps et de l’espace : le temps, l’espace contractés à l’infini disparaissent, tout est concomitant, tout est UN.

 

L’humanité s’est éveillée à la conscience d’elle-même, mais elle n’a pas encore la connaissance de ce dans quoi elle s’inscrit. Cette grâce responsabilisante qu’est la conscience est à l’origine de l’angoisse existentielle de l’homme qui tend à combler le vide, insupportable pour lui, de ses origines et de sa place dans le cosmos : qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ?

Que nous réservent ces espaces inconnus où l’hypothèse rationnelle est rare, et plus fréquents les substituts à la connaissance que sont les croyances, le divin, et la foi, qui ne proposent aux hommes que des postulats manipulateurs, et les certitudes rassurantes dont ils sont friands.

Depuis la nuit des temps, l’Homme a ainsi construit des mythologies pour apprivoiser les mystères, pour réduire le hasard, s’inventant des dieux bons et justes dont il espère l’indulgence et des dieux impitoyables dont il craint la colère, pour quémander leurs miracles ou conjurer leurs malédictions.

Cette angoisse, récupérée par les croyances organisées, n’a pas, paradoxalement, participé à l’évolution de la connaissance par l’homme de sa place dans l’univers, mais elle a été la prodigieuse inspiratrice des arts et techniques au service des cultes, montrant ainsi que, comme la vie, l’évolution alternativement mécaniste et empiriste, est toujours indifférente au véhicule qui la porte, qu’il soit la guerre, ou la foi.

Ainsi, la guerre a-t-elle accouché de l’énergie atomique, dont elle fut la première application, et de nombreuses évolutions techniques, et l’exaltation mystique et artistique du moyen-âge correspond-elle à une période empiriste de l’histoire européenne, qui fut dominée par l’imaginaire et aussi la violence, émaillée par les croisades, les famines, la peste, et les guerres que se livraient les religions et les nations en gestation. Et cette période a généré des réalisations monumentales dont aucun objectif rationnel n’aurait pu égaler l’ambition et la splendeur, que seules expliquent les passions votives ou expiatoires. Des exploits qui donnent une idée de l’immensité de l’espoir de ceux que tout écrasait, et de la volonté des pouvoirs temporels et spirituels de glorifier le Dieu qui confortait leur rang. Cette exaltation créatrice s’est d’ailleurs calmée avec la Renaissance, puis surtout les Lumières, mécanistes, qui ont bousculé l’ignorance et la peur qui l’avaient nourrie.

Ceci met en évidence une vertu positive de l’ignorance, et peut-être la finalité de l’homme, interdit de connaissance pour libérer sa créativité. George Orwell fait dire à son Big Brother dans 1984 : « La force c’est l’ignorance », mettant en évidence la part d’ombre et de risque qui équilibre les effets bénéfiques attendus de cette ignorance.

En préemptant ce no man’s land, les confessions religieuses se sont octroyées pour longtemps un pouvoir spirituel, mais pas seulement et pas innocemment : dans le même temps elles ont relayé et conforté les pouvoirs temporels qui les reconnaissaient. Elles ont imprimé et entretenu auprès des populations qu’il fallait contenir une culpabilité existentielle assortie de récompenses et de menaces, promettant la vie éternelle à celui qui se soumet de son vivant, ou l’enfer ; les derniers qui seront les premiers ; ou en imposant des tabous sexuels pour valoriser la promesse de soixante douze vierges à l’homme qui se sacrifie pour un Dieu ; toutes choses qu’elles défendent aujourd’hui comme des images qu’il convient d’interpréter, mais qui ont été néanmoins proposées en réponse aux fantasmes populaires, en contrepartie de la soumission à l’ordre établi.

Et les hommes ont cru au caractère divin de ces fantasmes terre à terre, parce qu’ils n’ont aucune idée de l’Avant, de l’Après, ni du Pourquoi de leur existence, et que l’angoisse qui aliène leur liberté est telle qu’ils préfèrent renoncer et supporter n’importe quoi plutôt que rien. Mieux vaut un Dieu que l’on comprend, dont on peut espérer s’attirer les bonnes grâces, au risque même de se l’aliéner, plutôt qu’un dieu indifférent.

Mais quel est donc ce Dieu qui présente les mêmes défauts que les hommes ? Ce Dieu sensible à l’adoration qu’on lui voue, et flatté par les incantations pompeuses ? Qui apprécierait les flagorneries infantiles, et la soumission idolâtre de fidèles vaguement manipulateurs ?

Un tel Dieu n’est à l’évidence pas à la hauteur du rôle, mais l’envie de croire est si grande chez les hommes qu’il n’a même pas besoin d’être crédible. Ce Dieu est en fait tout aussi hypothétique que les idoles qui l'ont précédé dans notre histoire, en beaucoup plus sanguinaire, et qui ne résiste pas à une critique libérée des tabous.

Les civilisations se sont pourtant alignées sur le postulat de ce Dieu unique, mais chacune veut maintenant imposer à tous et en tous lieux le respect de celui qu’a généré sa propre culture. Et leurs adeptes ne sont plus en mesure ni de convaincre ni d’entendre leur prochain parce que leur croyance étant « révélée », elle est sans appel pour ses interprètes quelles que soient les différences entre les interprétations. Il est communément admis que la violence soit directement en relation avec l’impossibilité de se faire entendre et avec la frustration que cette impossibilité engendre. Et l’on peut dès lors expliquer la violence religieuse, comme d’ailleurs la violence politique, par la difficulté à argumenter et l’incapacité à faire partager des certitudes irrationnelles.

Plus le raisonnement est fragile et plus la force sera nécessaire pour l’imposer, et c’est ainsi que les religions, qui ont répondu au besoin de croire de l’Homme ignorant de sa place dans l’univers, par des réponses dites « révélées », et donc sans appel, ont inéluctablement conduit à la violence.

Comment ne pas voir que cette mythologie a vécu ? L’évolution de la connaissance et de la conscience appellent au redéploiement du questionnement existentiel, et à l’élaboration de nouvelles hypothèses exonérées des dogmes, qui accepteront le doute et donc permettront une actualisation permanente et sincère de la connaissance vers la vérité.

Pendant des siècles, des carcans idéologiques religieux figés nous ont servi de colonne vertébrale, nous conditionnant profondément et durablement. Le présent propos n’a pas pour objet de rejeter en bloc ces institutions dans leur principe même, puisqu’elles ont répondu aux besoins complexes des populations qui les ont générées. Hommage doit même être rendu aux intuitions fulgurantes de leurs grands initiés, mais force est de constater que leurs descendants ont dénaturé leur message. L’Eglise du Christ dont le message d’amour universel est authentiquement révolutionnaire à une époque obscure quand la force régnait et que proliféraient d’innombrables sectes, n’est pas celle de Paul de Tarse qui a conduit la chrétienté aux croisades, à l’inquisition et aux guerres de religions. Un parcours de vingt siècles dans lequel l’Islam semble s’être engagé à son tour, à 6 siècles d’intervalle, en associant imprudemment son Dieu et ses prophètes dans une même vérité.

Ces confessions religieuses ont certes constitué une identité collective, une surface sociale, mais sont en même temps privatives de liberté, ainsi qu’évoqué au début de ce propos. Elles ont été une carapace protectrice adaptée à la violence obscurantiste qui a régné pendant des millénaires, mais aujourd’hui, cette armure, que l’on porte et que l'on subit encore bien après que le besoin qui l’avait faite naître ait cessé, paralyse et blesse ceux qu’elle contenait ensemble, et les empêche de participer à la pensée qui évolue sans eux.

 

Plus que jamais, dans ce contexte, s’impose la remise en question des certitudes, mais sans volonté éradicatrice. Simplement il s’agirait de réexaminer nos croyances à la lumière non plus de la Foi avec laquelle on les confond, mais d’une aptitude à croire, intimement associée au discernement critique. Ce discernement qui constitue avec l'aptitude à croire une Foi vivante. Nous aurons mieux à nous employer dans l’élaboration d’un nouveau paradigme qui ne reposera plus sur des révélations hypothétiques, mais sur une recherche sereine.

Dieu n’est peut-être pas mort, mais si l’on veut y croire encore, il faut lui rendre sa liberté. Il l’a bien mérité après tant de siècles d’enfermement dans nos fantasmes terre à terre, et nous devons lui prêter une ambition digne de lui.

Un outil existe, que nous connaissons tous, mais que les hommes ont aliéné et contenu par des digues qui l’entravent depuis trois siècles.

à suivre ...

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