Le Myosotis Occitan

Le Myosotis Occitan

Regard sur la Franc Maçonnerie


A obédience bananière, justice bananière

Publié par Bruno sur 27 Mars 2012, 09:36am

 

Le mépris de la Justice, affiché par ceux-là mêmes qui l’incarnent, qui nous éclairent et qui la disent quand il y a doute, ou qui l‘assistent, nous remplit de colère

 

Dans notre société, ce ne sont pas les hors-la-loi qui posent des problèmes de fond: ils sont par définition « hors la loi » et donc susceptibles d’être poursuivis par la force publique et sanctionnés par la Justice.

Nos problèmes viennent plus sûrement de ceux qui piétinent la morale sans être hors la loi parce qu’ils la connaissent bien, et qu’ils disposent des moyens nécessaires pour la mobiliser au service de leurs intérêts.

Tout pouvoir a besoin d’ordre, et pour se tenir tranquille le peuple doit croire en ses droits et en l’impartialité de la justice. Laquelle impartialité est sûrement réelle, en ce sens qu’avec les mêmes moyens (expertise, financement, politique, lobbying, temps), on obtiendrait probablement d’elle des résultats voisins, mais l'on comprendra bien qu'un tel équilibre reste théorique.

Et, si les moyens engagés par des parties antagonistes ne sont pas équilibrés, chacun s’apercevra que peut-être la Justice ne sert-elle en fait qu’à donner une apparence décente aux rapports de forces dont elle permet de masquer la réalité et la violence très éloignés de nos principes républicains de Liberté, d'Egalité et de Fraternité.  Quand elle se sera prononcée, celui qu’elle a, justement ou non, désavoué, ou qui a abandonné faute de moyens, est condamné au silence, et l'histoire ne retiendra que cette décision, et tous ceux qui ne savent pas vont se désintéresser de la cause, voir douter. Rideau ! 


Nous avons entendu et lu un juge et un administrateur judiciaire qui disaient et écrivaient tout et son contraire, l'un interprétant par défaut et contre elle, la partie formulée mais non « soldée » d’un arrêt de la Cour d’appel de Paris, l'autre qui s'exprime par la voix d'un avocat, passant du droit civil aux us et coutumes maçonniques, ou refusant de le faire selon ce qu’ils voulaient prouver, allant chercher dans les constitutions maçonniques ce qu’ils ne trouvaient pas dans les statuts pour aménager la liste des candidats à la G…M… de la GLNF au mépris des intérêts d’une majorité de ses membres, tout cela avec une parfaite absence de complexes que seule l'incompétence et/ou la certitude de n’avoir pas à en répondre, peuvent expliquer.

Sous toutes réserves ! bien sûr !

J’ai longtemps stigmatisé ceux qui voulaient abandonner la GLNF, devenue une ruine et une friche maçonnique, tant les nombreuses années que j’y ai passées, et le souvenir de ceux qui m’y avaient précédé me semblaient  faire obligation à tous de ne jamais l'abandonner aux mains de profanes, aussi déterminés fussent-ils.

Mais le dernier avatar que fut l’exclusion de 2 candidats, les plus représentatifs de l’opposition pour l’élection du futur GM, sous la modeste pression des gesticulations de BA…LOU, devant le misérable chantage du cortège des avocats de Pisan, et au prix de contorsions pitoyables de l’administrateur pour justifier sa décision d'y céder, montrent que les prédateurs de Pisan ont trouvé les interlocuteurs qui leur étaient nécessaires pour aller au bout de leur funeste projet.

Laissons donc momentanément la GLNF à ceux qui s’y reconnaissent encore, et que nous ne reconnaissons plus, et jurons que malgré eux elle renaîtra régulière et plus forte que jamais.

Quant à nous, regroupons nos forces loin de ce repoussoir, unissons nos efforts pour construire cette GL de L’Alliance Maçonnique Française, digne de nos idéaux et au service de la F…M… universelle.

Toutes informations via le lien suivant :

<link> 

Bruno Martin 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
Allez mes BBAAFF, on révise ses classiques...<br /> <br /> Jean de LA FONTAINE (1621-1695)<br /> <br /> Les Animaux malades de la peste<br /> <br /> Un mal qui répand la terreur,<br /> Mal que le Ciel en sa fureur<br /> Inventa pour punir les crimes de la terre,<br /> La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)<br /> Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,<br /> Faisait aux animaux la guerre.<br /> Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :<br /> On n'en voyait point d'occupés<br /> A chercher le soutien d'une mourante vie ;<br /> Nul mets n'excitait leur envie ;<br /> Ni Loups ni Renards n'épiaient<br /> La douce et l'innocente proie.<br /> Les Tourterelles se fuyaient :<br /> Plus d'amour, partant plus de joie.<br /> Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,<br /> Je crois que le Ciel a permis<br /> Pour nos péchés cette infortune ;<br /> Que le plus coupable de nous<br /> Se sacrifie aux traits du céleste courroux,<br /> Peut-être il obtiendra la guérison commune.<br /> L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents<br /> On fait de pareils dévouements :<br /> Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence<br /> L'état de notre conscience.<br /> Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons<br /> J'ai dévoré force moutons.<br /> Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :<br /> Même il m'est arrivé quelquefois de manger<br /> Le Berger.<br /> Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense<br /> Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :<br /> Car on doit souhaiter selon toute justice<br /> Que le plus coupable périsse.<br /> - Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;<br /> Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;<br /> Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,<br /> Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur<br /> En les croquant beaucoup d'honneur.<br /> Et quant au Berger l'on peut dire<br /> Qu'il était digne de tous maux,<br /> Etant de ces gens-là qui sur les animaux<br /> Se font un chimérique empire.<br /> Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.<br /> On n'osa trop approfondir<br /> Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,<br /> Les moins pardonnables offenses.<br /> Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,<br /> Au dire de chacun, étaient de petits saints.<br /> L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance<br /> Qu'en un pré de Moines passant,<br /> La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense<br /> Quelque diable aussi me poussant,<br /> Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.<br /> Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.<br /> A ces mots on cria haro sur le baudet.<br /> Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue<br /> Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,<br /> Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.<br /> Sa peccadille fut jugée un cas pendable.<br /> Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !<br /> Rien que la mort n'était capable<br /> D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.<br /> Selon que vous serez puissant ou misérable,<br /> Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Répondre

Archives

Articles récents