A l'évidence, nous vivons une crise.
Une grande institution comme la nôtre ne doit pas chercher une riposte mesquine (l'acacia contre le myosotis) mais, au contraire, se "poser" et écouter sereinement les hommes : entre Frères, ce doit être possible !
Ce qui est en train de se produire est générateur de conflits internes, de "bruits de couloir" et une angoisse générale latente fige notre mouvement au lieu de la dynamiser.
Autant de signes de "craquements et des ruptures" qui risquent de résister à la simple stratégie du "dos rond". Il y a une réelle attente d'explication, de compréhension et un vrai besoin d'écoute, d'échange et de dialogue.
La notion d'équipe doit redevenir centrale par un travail sur les liens, les échanges, la mise en forme d'une information honnête et complète, et sa diffusion. Ce besoin identifié d'intermédiation doit être analysé et doit faire l'objet d'une véritable réponse opérationnelle : un discours péremptoire venu d'un quelconque guide spirituel parlant à ses disciples en les considérant comme arriérés mentaux, ne suffira pas cette fois-ci.
Attention danger : stop aux critiques stériles qui tournent trop souvent en règlements de compte.
Il y a un problème, nous avons compris qu'il faut l'identifier et le résoudre avec intelligence et tempérance.
Arrêtons de détruire ce qui nous est cher et donnons-nous les moyens de rectifier nos erreurs en positivant et en construisant.
Car nous sommes avant tout des bâtisseurs.
J'ai dit.
Gabriel.