Les rapporteurs font semblant de découvrir cette situation à travers la consultation nationale des LL invitées à s’exprimer par un « GM » qui entendait ainsi reprendre l’initiative.
Mais, cette expression des LL, même filtrée et trahie par certains GMP qui veulent encore flatter leur guide en lui taisant une vérité qu’il connaît mais qu’il nie, révèle une protestation quasi unanime et un désaveu de la gouvernance de la GLNF et de son GM, invité à partir au plus vite.
La voix des LL a réitéré les questions soulevées courageusement le 4 décembre 2009 par des FF du SGC, et confirmé la demande de la démission du GM exprimée sans ambiguïté par l’AGO du 25 mars 2010.
S’enfonçant alors dans le déni de réalité qui caractérisait Pisan dès avant cette consultation, le rapport diabolise FMR-Myosotis, transférant sur nous la responsabilité de tous les maux de la GLNF, dans des termes (schismatiques, sécessionnistes, ambitieux, etc) qui rappellent la terminologie en vigueur sous la « Sainte Inquisition ».
La logique, qui en est absurde, est facilement identifiable dans les positions maintes fois communiquées de Pisan et des quelques GMP qui ont trop souvent privilégié la forme sur le fond, et réagi à l’effet sans s’intéresser aux causes : ainsi, cette logique conduirait-elle à penser que le calme n’est pas troublé par un crime secret dont personne n’a connaissance. Ce sont les protestations des victimes et des témoins qui troublent l’ordre, qui attirent l’attention de l’opinion, et obligent les dirigeants dont ils dénoncent les turpitudes à réagir, au nom bien sûr de l’intérêt supérieur de notre identité collective, dont ils se rappellent opportunément qu’ils la représentent, et que l’on ne saurait les mettre en cause sans nous nuire à nous-mêmes.
En ébruitant les dérives du guide, parce que sans autre solution pour lutter contre le silence auquel on avait voulu les réduire, c'est FMR-Myosotis qui aurait terni l’image de l’institution, et contraint l’autorité « légitime » à sanctionner les protestataires pour maintenir l’ordre, pardon ! pour « sauver l’harmonie », rappelant les FF incriminés à l’ « éthique maçonnique » dont Pisan et ses préfets s'exonèrent mais qu'ils invoquent à tous propos pour condamner ceux qui les critiquent.
Quand l’ordre (le maintien de) a priorité sur la justice c’est le protestataire qui est coupable, pas le criminel !
Au terme de cette dérive kafkaienne, nous sommes devant un très grave détournement de nos valeurs qui, au passage, fait de nous des trublions aux ambitions suspectes, alors que FS et ses acolytes sont « légitimes »,… comme était « sainte » la Sainte Inquisition, dont l’histoire a depuis qualifié l’obscurantisme, et révélé les iniquités.
Mais c’est l’Histoire qui a rétabli la vérité, c’est-à-dire longtemps après les faits, or pour FS, qui ne raisonne pas dans la même unité de temps que nous, seul compte la réaction à l’actualité, sans souci pour les conséquences.
Dans sa folle excursion au-delà de la raison, une seule chose compte pour lui :
J’y suis, j’y reste ! Et après moi le déluge !
Son identification au « bouc émissaire », relevée dans le rapport, est d'ailleurs impropre puisque l’animal était un vecteur innocent !
Soyons donc convaincus que FS ne pourra être chassé que par la force publique, après que la justice civile, dont il connaît les arcanes et le rythme, sur lesquels il table, se sera prononcée.
Telle n’est pas notre culture, mais pour le chasser, il nous faudra bien nous forcer sur ce point, et mobiliser toute notre détermination, notre discernement, et nos compétences, parce que, devant les évènements qui le rattrapent, FS ne se limitera pas à cette proposition grotesque de réformer lui-même notre institution qu’il a dénaturée avec application.
Il a, depuis plusieurs mois déjà, mis en œuvre des mécanismes d’étouffement éprouvés :
- L’exclusion et le dénigrement de ceux qui ont dénoncé ses dérives, ou qui simplement ont souhaité des explications ;
- Un appareil disciplinaire à sa botte, qui lui permet de faire état d’une « justice » et d’habiller l’arbitraire avec le masque du droit ;
- La dilution des griefs, dont le fond est systématiquement occulté et noyé dans la forme ;
- Le temps, dont il joue par la multiplication des procédures maçonniques, ou civiles et leurs recours ;
- Le MENSONGE, toujours et encore, pour que nos démentis, nécessairement méticuleux, finissent par lasser.
Le Rapport du Comité National de Conciliation ne concilie donc rien.
Ce n’était de toutes façons qu’un leurre mais, forcés par la détermination des LL qu’il était impossible d’occulter complètement, ses rédacteurs nous livrent des indices intéressants sur leur position vis à vis de FS. Cette position est plus ambiguë que l’on pourrait le croire parce que, si leurs propositions sont à l'évidence sans intérêt, ils ont en revanche résumé le problème et cerné la cible, ainsi :
• Ils constatent la réalité des dérives contre lesquelles nous nous sommes élevés,
• Ils déclarent, avec un embarras perceptible, que les statuts ne permettent pas de ramener à sa durée normale de 3 ans le mandat que FS a porté unilatéralement à 5 ans malgré ces mêmes statuts, ce qui a été « mal perçu » par les FF ;
• Ils relèvent que la majorité des FF, confirmant en cela l’AG du 25 mars 2010, « souhaite » le départ de FS, mais ils constatent avec fatalisme qu’il est impossible d’aller contre la volonté de ce dernier qui ne veut pas démissionner, ni ne veut respecter la durée statutaire de son mandat de 3 ans.
• Ils proposent ensuite des dispositions qui ne changent à peu près rien, et qui sont, par une ultime précaution, subordonnées à l’imprimatur de FS, lequel devra en outre rester en place le temps nécessaire pour les mettre en œuvre, soit 2 ans. Ces fameuses 2 années de mandat supplémentaire auxquelles il s’accroche avec une telle énergie que l’on ne peut que s’interroger sur la nature de sa motivation.
Aussi est-ce sans surprise que nous apprenons que FS a d’ores et déjà décidé la mise en œuvre des propositions de ce rapport, ce dont il s’est ouvert à ses auteurs et aux GMP.
Rappelons-nous que ces derniers ont été fermement invités, il y a quelques jours, à reprendre en mains avec vigueur les affaires et les hommes de leurs provinces. Soyez sûrs qu’ils tenteront de nous présenter le plan associant le constat des LL avec les propositions creuses du CNC de Pisan, comme le résultat sincère de la Consultation nationale, répondant donc dans sa globalité à « la volonté des LL » , et qu’ils s’en autoriseront pour l’imposer, prenant tout le monde à témoin de leur bonne volonté.
Mais l’histoire est en marche. Retenons en effet que :
• Malgré le filtre et la trahison de l’expression des LL par certains OP, la quasi unanimité des critiques exprimées a été d’une telle ampleur que nos rapporteurs ont du les signaler au risque d’encourir la « fureur » (sic) de FS. Et même si, au prix de quelques contorsions, ils ont réussi à ne pas en tenir compte dans les mesures supposées y répondre, la réalité de la situation et de la volonté des LL ne peut plus être niée, même à Pisan.
• En dépit de sa susceptibilité proverbiale, FS n’a pas réagi aux critiques ni au camouflet qui lui est infligé. Cette partie du rapport ne l’a pas touché parce que l’essentiel est pour lui ailleurs et lui paraît assuré : il reste au pouvoir. Il prend tous les risques dans ce seul objectif. Pourquoi ? Est-ce seulement pour voir quelques hommes serviles ramper devant lui ? Est-ce pour côtoyer quelques personnalités civiles qui déjà le fuient ? Peu probable parce que son ego souffrira plus du désaveu public pendant qu’il tentera de se maintenir en selle, que d’une sortie rapide honorablement négociée ! Il faut donc chercher ailleurs sa vraie motivation. Nous chercherons et nous trouverons.
• Les membres du Comité National de Conciliation, hommes prévoyants et soucieux de valoriser à nos yeux leur texte, nous ont fait part de leur surprise de ne pas être suspendus après la rédaction de ce rapport, nous prenant ainsi à témoin de leur audace. Ce propos révèle la terreur qui règne dans l’entourage du guide, et la communication qui nous en a été faite par ceux qui y évoluent est l’indice de l’ébranlement du dernier carré qui soutient FS, qui ne tient plus que par quelques non-dit connus et partagés par un petit nombre d’« initiés ».
Déjà, plusieurs sont prêts à assumer la vérité pour se libérer de l’aliénation dans laquelle ils sont maintenus, et pour se racheter devant l’histoire de la GLNF, plutôt que d’être, avec FS, associés à sa page la plus noire.
En conclusion :
• Au-delà du refus de toute solution impliquant FS et ses derniers acolytes, dans l’avenir de la GLNF qu’ils ont souillée, nous devons nous attacher à connaître les vraies motivations qui les poussent à se maintenir au pouvoir envers et contre tout, et à n’importe quel prix.
Notamment pourquoi ces 2 années de mandat supplémentaire sont si nécessaires à un GM dont l’on peut craindre, s’il ne les obtenait pas, qu’il ne tente de saborder le navire GLNF pour rendre impossible un inventaire actuel de la situation.
• Il partira sans prolongation de mandat, et la GLNF lui survivra. Et, pour répondre à ceux d’entre nous qui croiraient encore en sa légitimité, si c’est le GADLU qui l’a mis là, je crois que cette intervention divine n’avait pas d’autre but que de nous sortir de l’étrange léthargie dans laquelle ses 2 prédécesseurs immédiats nous avaient plongés.
C’est chose faite ! Notre vigilance ne sera plus prise en défaut, et notre détermination ne fléchira pas tant que cet homme et ses complices qui se sont emparés de notre institution par la ruse n’en seront pas chassés.
Au plan pratique, nous vous invitons:
• à vous rendre sur le blog FMR pour y prendre connaissance de la « Plateforme pour résoudre la crise à la GLNF d’ici à fin 2010 » :
http://fmrfrance.over-blog.fr/
• à consultez le calendrier des prochains évènements sur le Myosotis ligérien :
Fraternité, vigilance, et détermination.
Bruno MARTIN
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