Le Myosotis Occitan

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Regard sur la Franc Maçonnerie


Les contorsions des menteurs

Publié par Bruno sur 15 Février 2012, 15:01pm

Tous les membres de la GLNF ont reçu un courrier signé d’un Grand Conseil qui n’existe que dans l’imagination de M. Stifani et de ses membres, et de GGMMPP qui sont les seuls à ne pas vouloir savoir que ce Conseil a été constitué, et que ses membres ont été nommés comme eux-mêmes par un ancien GM, sans qualité ni titre à ce jour pour prendre de telles dispositions. 

On relève sans surprise parmi les signataires les noms de Jacques CAM…BON, et Guy DEB…UIS…SON, indissociables de l'appareil pisanesque, et d’autres auxquels leur voies de faits ont valu une notoriété nationale (un mannequin d'Harcourt, un spécialiste du vote à main levée en isoloir avec le GMP).

Dans un courrier récent, ME Legrand évoquait la bêtise perpétrée par la fine équipe de Pisan dans son interprétation du rejet de la Résolution 9 de l’AG du 4 février (lettre de BA…LOUP).

Ils n’ont pas compris, et ne sont pas décidés à s’en tenir là, puisque leur courrier en date du 15 février révèle une autre interprétation des faits qui n’est pas triste non plus :

Ils se réfèrent à l’Ordonnance du TGI de Paris (M. P. Kurz, juge des référés, 3 fév 2012) laquelle dit que  … son instance ne peut se prononcer sur ce point soumis par ailleurs à la Cour d’appel, laquelle n’a pas "vidé sa saisine", d’autres questions restant pendantes. Ainsi l'Ordonnance du juge dispose-t-elle: « Qu’à ce jour, il ne peut être soutenu que la GLNF est dépourvue de GM et qu’il n’entre pas dans les pouvoirs du juge des référés de se prononcer sur ce point ». (TGI de Paris – Ordonnance du 3 février 2012, p.23 §4).

D’autres questions restent pendantes en effet, mais pas celle de l’identité Président-GM que la Cour d’appel a précisé sans aucune ambiguïté dans les « considérants » de son jugement à intervenir : « Considérant qu’il sera constaté préalablement que l’appellation « Grand Maître » n’est rien d’autre que la dénomination maçonnique de l’appellation « Président », elle-même étant la dénomination civile des mêmes fonctions » … « qu’ayant démissionné le 21 janvier 2011, c’est en qualité de simple membre de ladite association qu’il intervient désormais en cause d’appel » (Cour d’appel de Paris – Arrêt du 13 janvier 2012, p.8 §5).

On peut pourtant difficilement être plus clair, et nos signataires ne peuvent prétendre l'ignorer. 

Pourtant leur lettre appuyée sur la seule déclaration ambiguë du TGI, isolée de son contexte, et ignorant superbement la position très clairement exprimée par la Cour d’appel, annonce sans vergogne « avec force » que le TGI « confirme sans ambiguïté notre GM dans ses fonctions ainsi que le caractère exécutoire de ses décisions ». A mettre au tableau d'honneur de la malhonnêteté intellectuelle!

Bien entendu, ignorez-les!


Bruno Martin

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