HEU - REUX !

Ses anciens amis le vouent aux gémonies pour avoir tué la poule aux œufs d’or, mais ils ne peuvent pas le lâcher au risque de tout perdre, même leur mise. Et il le sait bien !

Les GGLL le désavouent, et suspendent leur reconnaissance de la GLNF. Mais notre homme, inaugurant alors une nouvelle forme de réplique, anticipe a posteriori la suspension par la GLNF de la reconnaissance de la GLUA.

La majorité de nos FF est consternée par notre mise au ban de la F. : M. :  internationale, et s’indigne de la destruction méthodique de l’Obédience. Mais ils sont encore nombreux à craindre ses diktats et à se soumettre à ses sentences, lui reconnaissant implicitement une autorité dont il s’est pourtant déchargé pour éviter sa révocation.

HEU - REUX !

Après avoir démissionné, il conserve le pouvoir sans en assumer la responsabilité puisque nous sommes sous l’autorité d’un mandataire de justice qui le laisse occuper les lieux et disposer des moyens de l’association, appuyant même ses pressions pour faire rentrer l’argent ! C’est trop de bonheur !
HEU - REUX !

La contribution exceptionnelle exigée tout aussi illégalement que les cotisations, a été payée quand même par de nombreux FF. Et voilà le bonhomme conforté par l’idée que ces paiements sont autant d’approbations de sa gouvernance, même si ces paiements ont été contraints ou s’ils ont fait l’objet de prélèvements d’office sur les comptes des LL.

Son capital « résiduel » de FF qui lui sont favorables, ou mal déterminés, ne lui semble pas négligeable du tout, et convient parfaitement à son projet de scission ! Ne nous y trompons pas : il appelle cette scission de ses vœux pour régner sur une population docile.

Jusque là, Stifani est HEUREUX  !

Il nous faut comprendre que, pour nombre de nos FF, les tenues représentent l’accomplissement de leur idée de la F. : M. :, et ils s’estiment dès lors bien contents que l’on ne leur interdise pas la fréquentation de leur L, ni ne les prive de la réunion mensuelle conviviale amicale, chaleureuse, et hors du temps.
C’est pour éviter le risque de voir cet espace de chaleur fraternelle mis en danger que beaucoup ont payé. Les missi dominici se sont largement appuyés sur cette menace, faisant croire que si l’on ne payait pas « la machine allait s’arrêter de tourner » .
L’artiste sait bien à qui il a affaire. Il sait que la culture des FFMM ne les porte pas à la rébellion, surtout une partie de ceux qui sont issus du recrutement forcené de cotisants prospères, plus que de cherchants.

Même si, et heureusement, il y a d’authentiques FFMM et beaucoup d’hommes de bien parmi eux - la F. : M. : n’a pas en effet le monopole de la morale -  tous n’ont pas compris la profondeur de l’engagement maçonnique. Trop nombreux sont ceux qui ne voient dans nos tenues qu’une fenêtre de tranquillité, hors du temps profane, à laquelle ils sont légitimement attachés.
Mais la F. : M. : n’est pas que cela. Elle n’est pas confinée dans la L. Nous savons tous que « le travail du FM ne s’arrête jamais » !

La L est bien le sanctuaire où nous venons reconstituer nos forces par la visite de nos marques au long de nos rituels, et nous attendons aussi le réconfort humain chaleureux que nous savons y trouver, mais la démarche du FM ne se limite pas pour autant à l’enceinte de la L. Elle se poursuit au-dehors avec le respect de la règle et la défense des idéaux de la F. : M. :, la défense de ces idéaux que nous avons fait nôtres. Nous savons que le devoir du FM lui impose de combattre ce qui les menace, et que le serment prêté aux valeurs maçonniques est infiniment plus profond et respectable que celui que Stifani, le profanateur, a prétendu ramener à sa personne.

Et personne ne saurait livrer sa L à une autorité extérieure usurpée en se disant entre soi que c’est pour la protéger du danger que représente cette autorité !
C’est pourtant ce propos que l’on a entendu dans les LL et sur les parvis, tenus par des marchands de sable qui appelaient à payer les cotisations, à calmer les esprits qui s’émouvaient, « dormez les petits, il ne se passe rien », à obéir à un Ordre, sorti on ne sait d’où, qu’ils ont inventé pour la circonstance.

La GLNF est une obédience, pas un Ordre. Et ceux qui ont été les vecteurs complices de cette désinformation, sont des manipulateurs conscients que nous ne pouvons reconnaître comme FFMM !
Que voilà un bel exemple d’aliénation : en 20 ans, 3 hommes qui ont bafoué nos idéaux et piétiné notre règle, nous ont, par un mot glissé sournoisement et que maintenant il revendiquent, amené à défendre et à brandir …la liberté d’être esclave pour éviter la honte d’admettre que nous avons peur.

Le danger est toujours révélateur de la nature des hommes, et nous découvrons avec surprise que des hommes soumis et vaniteux, c’est-à-dire l’antithèse des hommes libres que nous prétendions être, ont été peu à peu mis en place pour nous encadrer et nous formater à leur image.
C’est sans doute là où il faut voir l’origine du succès et de la prolifération de tabliers chamarrés. 

Revenons à nous moutons: tous ceux que n’ont pas atterré, puis révolté les délires autocratiques de Stifani, ses manipulations de nos statuts pour se jouer de la loi, sa personnalisation sectaire du pouvoir, ses exactions contre les FF qui se dressent contre lui, la manipulation des ambitions de ses cadres et subalternes qu’il jette contre nous, la suspension compulsive de nos relations avec la GLUA par crainte de la subir, la transformation de la GLNF en pompe à « phynances » et les tentatives grossières pour obtenir la reconnaissance du pouvoir politique ; tous ceux qui couvrent ces dérives ou préfèrent ne pas y croire sont pour les autres un obstacle plus important que Stifani lui-même : ce sont eux dont l’inertie constitue la dernière digue qui protège Pisan.
En effet, notre principal adversaire n’est déjà plus Stifani, c’est l’indécision, l’apathie de ceux qui ne veulent pas voir, qui ne veulent pas savoir, qui ne veulent pas dire, et surtout qui ne veulent pas agir.
Nous ne pouvons compter sur eux au moment d’entrer dans une phase décisive de notre lutte, il nous a donc semblé nécessaire de nous regarder sans complaisance pour nous reconnaître ou non comme FFMM, pour savoir sur qui l'on peut compter, et éviter de demander à d'autres plus qu’il ne peuvent donner.

Après cet examen sans complaisance d’une partie de notre conscience collective, si vous ne vous reconnaissez pas dans ce tableau, ou bien si, ouvrant les yeux, vous voulez en sortir, nous avons besoin de vous.
Nous avons besoin de tous les FFMM pour chasser le virus qui nous ronge, parce qu'il nous faut faire preuve de détermination et de courage comme seuls des hommes capables de se regarder sans complaisance savent le faire. Pour cela l'épreuve du miroir était nécessaire.
Nous avons besoin des hommes lucides qui connaissent leurs faiblesses et travaillent à les vaincre, qui ont compris que la vie nous présente en permanence les multiples miroirs que sont nos FF en humanité. Ceux-là, nous savons pouvoir compter sur eux pour le chantier qui nous attend.

Et si maintenant, vous croyez comme nous que la Fraternité est l’avenir de l’Homme, si la F. : M. : est votre vecteur spirituel comme elle est le nôtre, si vous pensez que la L souveraine est le creuset unique des FFMM, nous vous demandons de joindre vos forces aux nôtres pour défendre ces valeurs.

La justice, en bottant en touche, a pendant un moment paralysé notre action, et elle alimente le sentiment que des forces profanes interfèrent dans notre lutte pour arracher la GLNF des griffes de ses prédateurs. Des défenses efficaces ont été mises en place pour protéger de notre action des intérêts qui sans doute nous échappent encore.
Nous savons donc que les batailles qu’il nous reste à conduire dans les jours et les semaines qui viennent seront sans commune mesure avec celles que nous avons menées. Seuls gagneront ceux qu’anime une Foi authentique dans nos idéaux et dans la F. : M. : de tradition. Une Foi assez forte pour lutter avec cœur et conviction contre la maçonnerie métallique et fantoche soutenue par des forces qui tiennent à rester dans l’ombre.

Avec Le Collectif Occitan, puis L’Union des LL Régulières Françaises et la crédibilité acquise par cette Union, nous sommes en mesure de démonter l’appareil pervers qui a détourné notre Obédience de son objet :
·      Par voie de justice contre les manquements à la loi, la manipulation de nos statuts et le détournement de notre objet et de nos cotisations à des fins profanes, dont nous poursuivons les auteurs.
·      En poursuivant de même les auteurs ou les complices des sanctions arbitraires dont les FF qui se sont opposés ont été les victimes. Suspendus ou radiés ces FF sont, en attendant leur réhabilitation par la justice, accueillis par des LL souveraines indifférentes aux diktats de Pisan.
·      Par des protestations massives lors des manifestations maçonniques organisées en marge de toute légalité par Pisan
·      Enfin, par l’information permanente des FF sur les exactions de Pisan et complices via les blogs Myosotis et des réunions LCO/ULRF dorénavant ouvertes à tous.

Malgré les offensives et la défense acharnée d’un appareil qui dispose de moyens considérables, et use de toutes les pratiques et arguments dilatoires pour retarder l’échéance de son naufrage, celui-ci est inéluctable. Le système est à bout de souffle et ne survit plus que par des artifices. 

Des milliers de FF et 700 LL ont déjà franchi le pas, ou sont en voie de le faire. Bientôt enfin, nous arracherons la GLNF des mains qui l’ont profanée, pour la remettre sur les chemins de la tradition maçonnique et de la Fraternité.

L’Union des LL Régulières Françaises, à laquelle nous vous invitons, n’a pas de candidat à imposer. Elle a seulement un objectif qui interdit toute spéculation : la réhabilitation de la GLNF, et la défense de nos valeurs et des idéaux professés par la F. : M. :

Le Collectif Occitan et L’ULRF ont besoin des forces de tous ceux qui partagent ces valeurs pour engager et gagner les dernières batailles qui nous attendent. Notre seule récompense est l'honneur de défendre ce à quoi nous croyons. Nous ne vous proposons pas plus.

C’est dit !

Le Myosotis Occitan
Le Myosotis Alby-Quercy-Rouergue
Le Collectif Occitan (*) adhérent de L’Union des LL Régulières Françaises (ULRF) (**) 

(*) Le Collectif Occitan est une association informelle. L’inscription y est gratuite.  Vous trouverez toutes les informations sur les motivations et objectifs en accès direct via ce lien : <http://www.le-collectif-occitan.com/> 

Vous pouvez vous inscrire via le lien « Contact » dans la colonne à droite de votre écran. Il vous suffit de nous communiquer votre accord en précisant vos nom et prénom, votre n° GLNF, et le titre de votre L ,ou de votre ancienne L pour les FF radiés.

(**) L’Union des LL Régulières Françaises est une association L.1901 qui s’est constituée pour sauvegarder la régularité de la GLNF, et la normalisation de ses relations avec la F. : M. : internationale. Elle s’inscrit dans le droit strict d’association prévu par la Constitution de la République Française, et nul ne peut l’interdire sans se mettre hors la loi. Vous trouverez toutes les informations : Origine, Charte fondatrice, Objectifs et statuts sur en accès direct via ce lien : <http://ulrf.over-blog.com/> 

NB : Des réunions d’information ouvertes à tous seront régulièrement organisées pour les FF qui souhaitent être tenus au courant de l’évolution des événements, et des actions en cours.

Comments

[Sirius Black]

Un grand Merci, mon Frère, pour cette "analyse" absolument lumineuse du comportement de tous les acteurs de cette tragi-comédie. Nous en vivons en Maine-Atlantique un épisode douloureux et je me
suis permis de reproduire ton article sur notre blog car il répond très exactement à notre problématique. AmFrat à tous nos FF occitans !