Au pied de leur cathédrale en ruines qu’ils contemplent, des hommes d’Occitanie sont décidés à la relever. Ils ont dressé un abri, pour le temps de la reconstruction,
Un asile ouvert à tous ceux, bâtisseurs ou voyageurs, qui cherchent un refuge contre le déchaînement des éléments, pour réfléchir hors du temps et du champ de bataille sans quitter le temple. Un asile inviolable pour tout bâtisseur de cathédrales.
Ils l’ont appelé GUILHÈM BÉLIBASTE, en hommage au dernier des Cathares qui préférèrent la mort au déshonneur.
Mais, l’homme qui par un jour pluvieux de décembre s’est emparé de notre province ;
l’individu pour qui rien n’est sacré, puisque c’est de cette amputation même du sens du sacré qu’il tient sa force profane ;
le nommé Guy De…..on, qui porte le titre usurpé de GMP, et son collège de contre-maîtres, tous aussi illégitimes, qui sont à l’origine de cette dévastation, n’entendent pas laisser survivre le moindre espoir de reconstruction.
Le démolisseur occitan lance ses indignitaires à l’assaut du sanctuaire pour dissuader ceux que révolte le culte du tablier d’or, et qui seraient tenter d’y trouver refuge.
Et les profanes sans état d’âme de tirer sur l’abri :
« TUEZ LES TOUS, DIEU RECONNAÎTRA LES SIENS ! »
Ainsi les membres de l’association L1901, « Guilhem BÉLIBASTE » apprennent-ils leur démission de la GLNF. Renseignements pris, il s’agit d’une initiative unilatérale soudaine, parfaitement incongrue, et nulle sur le fond émanant dudit Guy De…..on. Elle est contestée de façon sobre et légitime par ceux qui en ont été les cibles.
Cette décision ne fait que renforcer les FF dans l’idée qu’un refuge est indispensable, en attendant que ledit GMP et ses contre-maîtres qui s’autorisent tout et n’importe quoi par manque de culture ou de scrupules et qui organisent l’arbitraire, disparaissent dans l’illégitimité de leur nomination.
Ne les plaignez pas : aucun d’eux ne peut ignorer que les initiations à la GLNF sur instruction de Pisan sont suivies d’un parcours maçonnique météoritique qui ne permet en aucun cas de s’imprégner de la culture nécessaire aux charges occupées, même si un esprit particulièrement prédisposé avait d’abord guidé ces candidats.
Tous les contre-maîtres qu’ils a nommés savent que tel a été le cas de Guy De…..on, et n’attendent donc pas pour eux un perfectionnement personnel à sa fréquentation, mais, comme lui, le simple accès au pouvoir, aux honneurs, et à tout ce qui va avec.
Ils n’ont pas vu qu’il est trop tard : comme une vague de fond les aspirations de perfectionnement et les idéaux des FF qu’ils ont trahis vont les submerger, et ils partiront les mains vides dans l’opprobre générale.
Leur meilleure chance, et la nôtre pour ce qui les concerne, sera « l’oubli, nuit sombre où va tout ce qui tombe ».
GUILHEM BELIBASTE, Ass L1901
1 rue Maréchal Lyautey
31600 Muret
Bruno MARTIN