Pourquoi s'en prendre à la Maison du REAA ?

Une information complète sur la situation et les quelques remous dont la région MIP est le siège auraient permis d’éviter cette question.

La réponse est connue, mais il semble que, depuis la GLNF, le pli soit pris de n’écouter qu’une voix, celle qui va dans le sens de la langue de bois et de l’inaction. Et ceux qui ont fait l’effort de s’arracher à l’inertie "pas de bruit, pas de vagues, pas de gros mots", ne sont pas toujours capables d’un second effort lorsque le problème qui les a réveillé se présente à nouveau. 

Réponse:

D’abord les faits, révélés par un différend qui s’est créé à partir d’un message inepte, alignant de prétentions de représentativité de la Maison du REAA sans aucun assise statutaire, et des leçons de politique obédientielle; et vulgaire dans sa forme, diffusé par l’Expert régional MIP du REAA à l’ensemble des LL de son ressort, et à sa Maison de rite.

Dans ce message, le F. Alain RO...BERT s’appuie sur sa qualité d’Expert régional du REAA sous laquelle il a ostensiblement signé son propos ;

La Maison du REAA est ainsi informée par ses soins, et dès son origine, de cette diatribe dirigée contre un membre de l’Alliance, actif dès la première heure pour bousculer la gouvernance inique de Pisan, alors que son Expert régional était encore membre du Collège provincial TP de la GLNF ;

Cette Maison de rite, autorité de tutelle de l’Expert qu’elle a nommé, n’a pas désavoué sa démarche, pas désavoué son caractère résolument hostile, pas désavoué l’ineptie du propos sur le fond, pas désavoué la vulgarité de sa forme ;

Bien au contraire, le DGM de la Maison du REAA, Charles TORDJ...MANN a approuvé son expert en le reconduisant à son poste, ce, malgré sa démission consécutive, selon lui, aux répliques que son action avait engendrée.

Dès lors, l’interlocuteur n’est évidemment plus Alain R. qui apparaît clairement avoir été la voix de son AGM qui est à la manoeuvre.

Le contexte, sur lequel ces faits ont attiré l’attention, leur donne tout leur sens :

Dans le même temps en effet, la Maison du REAA qui a déjà, par l’action de son Expert régional, largement débordé le domaine initiatique qui lui est confié dans l’organisation de la GL-AMF, colonise les LL, créant dans chaque L un poste d’Expert régional Adjoint dont l’on se demande ce qu’il vient faire aux côtés de l’Expert du Collège du VM de la L.

Cette prise en main est directement inspirée des méthodes en vigueur à la GLNF dont les OOPP noyautaient les LL. Elle est en outre, pour partie, l’œuvre de ceux qui incarnaient ces méthodes, dont plusieurs sont proches du F. Alain ROB...ERT, passés avec lui à l'Alliance, après avoir été ensemble longtemps membres du Grand Collège Provincial TP de la GLNF.

Ainsi, le REAA, qui a représenté l’essentiel de nos forces lors de la fondation de l’Alliance, devient avec l’expansionnisme de la Maison de ce rite le principal obstacle au développement de notre identité multi-rite. Plusieurs LL libres qui ont quitté la GLNF refusent de rejoindre le « SCF de la GL-AMF » (sic). Ce sobriquet mettant en outre en évidence que l’association spontanée de la Maison du REAA et du SCF du REAA est maintenant telle dans les esprits, que les manœuvres de la maison du REAA n’épargneront pas le SCF.

Notre organisation appuyée sur la souveraineté aux LL comme sur le respect des rites, auxquels était rendue leur autorité, s’est heurtée au déséquilibre de leur représentativité par trop inégale, et au comportement impérialiste de la Maison majoritaire.

Voilà pourquoi !

Bruno Martin