Nous vous livrons ci-dessous le compte-rendu d'un entretien avec ME Legrand et à son initiative, auquel ont participé FMR-Les Myosotis le 28 juillet dernier.
Ce compte-rendu a été soumis à ME Legrand qui l’a validé en répondant à FMR, précisant toutefois 2 points qui montrent, s’il en était besoin, sa capacité à ne rien faire qui puisse gêner Stifani.
Ainsi dit-elle :
« je réitère que le règlement des cotisations ouvre droit à la qualité de votants aux Assemblées Générales extraordinaires et ordinaires ». Ce qui est une lapalissade parce que tel est toujours le cas lorsque ces cotisations sont intégrées à un budget approuvé, et appelées légitimement. Mais elle sait sûrement que les FF associeront à la situation actuelle cette généralité sans incidence sur elle.
C’est typiquement le genre d’assertion que BREVES peut exploiter en références définitives, ce que ME Legrand devrait pourtant savoir maintenant ;
Et, dit-elle encore : « Vous évoquez des incidents qui pourraient survenir lors de l’assemblée générale que j’ai pour mission de convoquer fin octobre 2011, par application de ma mission judiciaire je n’ai pas qualité afin d’interpréter la révocation du Grand Maître Stifani »
ME Legrand n’a pas en effet qualité pour décider elle-même, sur un incident de séance, la mise aux voix de la Révocation du Président en place ou l’empêchement d’un Président issu de l’AG qu’elle préside. Mais elle peut se conformer à une telle demande formulée par des membres présents. Simplement ce n’est pas à elle d’interpréter l’incident dont l'objet doit être clairement exprimé par les intervenants.
Puis elle annonce en conclusion de son courrier son intention d’organiser une réunion en septembre sur l’objet : « Rapprochement et réconciliation entre toutes les parties opposées afin de reconstruire par un idéal commun retrouvé la Grande Loge Nationale Française ».
Au-delà des mots qui ne dépareraient pas dans la bouche de Stifani qui a toujours été capable de parler plus que tout le monde de Fraternité, de Tolérance et de Spiritualité, une telle tentative nous semble exiger un arbitre compétent et impartial, ce qu’elle ne saurait plus être. Alors qui ?
Nous avons par ailleurs relevé dans le compte-rendu les points suivants, qui méritent que l’on s’y arrête :
· Stifani s’accommoderait très bien d’un éclatement de la GLNF. Evidemment, puisque un tel sinistre (pour nous) le laisserait avec ses derniers complices à la tête d’une troupe résiduelle des FF les plus dociles et d’un patrimoine constitué sur les cotisations de générations de FF ;
· Surévaluation de 20%% des cotisations. Soit : 50 à 100 € par F et par an. Depuis combien d’années ? Cela correspond à plus de 3 M€ sur la seule année dernière. Et Cet argent a servi, entre autres, à cautionner des emprunts : aujourd’hui nous sommes tous actionnaires des SAI, et nous devrons vérifier que les cautions de la GLNF n'ont permis que des emprunts de la GLNF, et pas les investissements des personnes physiques par ailleurs présentes dans les actionnariats.
Pisan roule sur l’or mais en redemande toujours, c’est la nouvelle philosophie qu’ils ont tenté d’imposer, mais ME Legrand aura beaucoup de mal à justifier l’appel d’une contribution exceptionnelle à court terme ;
- La mission des auditeurs, dont nous attendons le résultat avec impatience, paraît être en gros la même que celle qu’avait imaginée Stifani, à savoir la vérification des additions et de la conformité de la mise en page que nous attendons depuis 6 mois, 6 mois de plus !
Et des anomalies récurrentes:
- La lenteur et le caractère à nouveau superficiel des vérifications qui portent certes sur l’ensemble des sociétés filiales et apparentées ;
- L’incapacité de l’Administrateur ad’hoc à réunir sans délai une AG pourtant ordonnée par décision exécutoire du TGI de Paris en date du 7 décembre 2010, et à vérifier les listings qui lui sont remis par Pisan, listings dont elle ne craint pas de préciser qu’ils sont sujets à caution ;
- L’indifférence de l’Administrateur devant la situation crée par cette inertiequi donne à Stifani le temps nécessaire pour procéder à l’exclusion massive de ses opposants, et pour façonner ainsi un corps électoral en vue de sa réélection ;
- La relation de l’Administrateur avec l’ancien Président Stifani, qui perdure malgré la démission de ce dernier. Elle nous révèle ainsi qu’il lui a fait part de son intention de ne pas partir, mais elle ne relève pas qu'il n’a rien à faire au siège social ni aucune disposition à prendre plus de 6 mois après sa démission. Le subterfuge distinguant le GM de l'Obédience du Président de l'association, au nom duquel il se maintient, n’a pas de valeur aux yeux des autorités et de la Justice de notre pays.
Beaucoup de travail encore en perspective :
Bruno MARTIN