Le Myosotis Occitan

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Regard sur la Franc Maçonnerie


Pour ne pas revenir de Poitiers les mains vides

Publié le 30 Avril 2016, 08:06am

Pour ne pas revenir de Poitiers les mains vides
Pour ne pas revenir de Poitiers les mains vides

Quelques questions pour animer le congrès de Poitiers, et 5 minutes de franche rigolade avec le lien <http://le-myosotis-occitan.over-blog.com/2016/04/toute-ressemblance-n-est-pas-fortuite.html> pour comprendre notre situation « sans trop d’effort physique » !

Le pouvoir corrompt autant en F.M. qu’ailleurs. Il faut donc s’intéresser à ce que nos dirigeants font dans le cadre des mandats que nous leur avons confiés. Nous devons les questionner sur la conformité de leur action à nos statuts et à leurs promesses.

Le Conseil de Surveillance et les AG sont les outils de cette vigilance. Le congrès prochain à Poitiers doit être l’occasion pour les loges d’interroger les membres de la gouvernance sur des points précis que les résolutions consensuelles habituelles n’ont pas l’habitude d’aborder.

 

Par exemple, à propos de la TRANSPARENCE de notre administration :

Combien coûtera finalement notre siège de Clichy ?

Le choix du site semble ne pas avoir été judicieux. Les FF sont réticents à s’y rendre en raison du manque de parkings et la crainte des dégradations de véhicules, aussi les loyers perçus des LL trop peu nombreuses sont-ils notablement insuffisants pour couvrir les frais engagés.

Des travaux lourds ont été entrepris néanmoins, ce qui nous condamne à rester malgré tout à Clichy. Quel sera le prix final de ce siège une fois l’option d’achat levée ?

Qui a pris les décisions, et quelles instances les ont approuvées ?

Les commissaires aux comptes, et le Conseil de Surveillance nous avaient informés des déboires rencontrés lors des premières tranches de travaux, et que des solutions avaient été apportées. Un nouveau point de la situation sera le bienvenu pour éviter que l’on ne découvre a posteriori un piège dont on ne pourrait sortir qu’à grands frais.

 

Nous avons conclu avec la GLTSO un traité dont le Président-GM Claude Beau nous a royalement dévoilé 2 articles dans le n°5 de l’Alliance, mais le document est inaccessible sur le site de la GL-AMF.

Pourquoi ce document n’y est-il pas simplement publié in extenso ? D’autres dispositions, qui nous engagent tous, n’auraient-elles pas été portées à notre connaissance, ou seulement partiellement ? En attendant, nous en sommes réduits à demander aux FF de la GLTSO.

De même d’autres documents manquent aux archives sans que l’on sache pourquoi. Ainsi en est-il d’une ordonnance qui aurait autorisé des membres de la Chambre de Justice à siéger sous de faux noms et à l’insu des justiciables en avril 2014. Les numéros des ordonnances prises ou rendues par nos Présidents-GM, et classées dans nos archives, passent ainsi de 16 à 24, puis de 25 à 30, de 32 à 36, de 37 à 47, sans que l’on connaisse rien des ordonnances non archivées, qui pourraient réserver des numéros libres pour autoriser a posteriori des dispositions non prises en temps voulu. Cette publication incomplète des ordonnances n’est pas le meilleur indice de la transparence promise, et elle ouvre le champ à toutes les suspicions et, c’est bien connu, « on ne prête qu’aux riches ».

 

D’une manière générale, la transparence promise, qui constituait l’une des pierres angulaires de la GL-AMF lors de sa fondation, exigerait qu’un agenda soit tenu et publié en temps réel, des représentations, des engagements, des rencontres, justifiées et commentées, du Président-GM et des membres de l’exécutif agissant ès qualité. Ne serait-ce que pour être informés de la vie de notre GL et de nos engagements, mieux que par une publication annuelle ou semestrielle. Et pour ne pas s’apercevoir un jour d’une sur-représentation inexplicable en Thaïlande.

 

A propos des STATUTS et du RÈGLEMENT GÉNÉRAL :

La hiérarchie des textes (Statuts et Constitutions, liv. III, art. 26) reprise dans nos statuts est inapplicable, et dangereuse en l'état. Il ne peut y avoir au même rang plusieurs textes potentiellement concurrents tels : Statuts, Constitutions, Ordonnances (dont de nombreuses ne sont pas connues). C'est sur une telle situation, soigneusement entretenue, que Stifani a surfé pour s'accrocher à son fauteuil à la GLNF. Alors que cette hiérarchie des textes est justement formalisée pour éviter ce type de situation. Nous sommes certes une association L.1901 avec ses agréments privés, mais nous sommes aussi et d’abord dans un état de droit. Les statuts sont notre Loi dans la Loi de la République. Les Constitutions sont donc assujetties aux Statuts.

Le rôle du Règlement général est de préciser les modalités pratiques de l’application des statuts. Il est donc moins important que les statuts, et il peut être modifié par le seul Bureau exécutif national (approuvé par les autres instances exécutives), alors qu’une modification des statuts exige l’approbation d’une AGE.

Mais évidemment, le Règlement général ne peut en aucun cas être un moyen de contourner les statuts, pour faire passer par lui des dispositions qui relèveraient des Statuts.

C’est pourtant le cas, notamment, de son Art. 7 (§1 et 2). Cet article n’a pas de rapport avec les statuts dont il ne précise aucune disposition. Il vient de nulle part et paraît simplement destiné à protéger les dirigeants des critiques qu'ils encourent en les autorisant à les sanctionner sans jugement contradictoire.

C’est sur cet article que s’est appuyé récemment le Président-GM Claude Beau pour suspendre le modérateur du Myosotis Occitan, sans même préciser ses accusations, et bien sûr sans répondre aux critiques formulées.

 

à suivre ...

 

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