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L’ACACIA refleurit au milieu des MYOSOTIS (2/4)
Et ne boudons pas notre plaisir lorsque les communicateurs de Pisan abandonnent ce symbole dont ils n’ont pas le monopole, et que leur usage flétrissait.
L’acacia (re)fleurit malgré un long hiver où l’avait repoussé un profond désaccord avec les orientations imposées brutalement à notre Fraternité :
Nous vous proposons aujourd'hui de prendre connaissance du courrier qu’un TRF de la Province d’Occitanie expédia aux membres du SGC dont il était, et dont il est toujours, lui-même membre à vie, courrier en date du 21 juillet 2004 (extraits) :
« Quel que soit le rôle dans lequel a été cantonné aujourd’hui notre SGC, il n’en a pas pour autant perdu aux yeux des FF et de l’histoire les responsabilités qui furent les siennes à sa création. La grande majorité d’entre nous sommes des membres à vie et c’est la raison pour laquelle nous aurons jusqu’à notre dernier jour à rendre compte de notre comportement et de nos choix à nos jeunes Frères et à (notre) Fraternité tout entière, actuelle et dans le temps »
…/…
« Bien que notre SGC ait perdu au fil des ans, et des modifications successives prises à main levée de nos Statuts et Règlements, sinon le pouvoir du moins la faculté de contrôler les décisions du Conseil d’Administration et d’influer sur ses orientations, il conserve encore le pouvoir (et la responsabilité) absolu(s) de choisir ou désavouer celui qui sera, ou ne sera pas, apte à concilier tradition et modernité, et à placer sa démarche initiatique au Centre, entre l’Équerre et le Compas, là où aucun Frère ne saurait faillir »
…/…
« Les serments que nous avons prêtés n’interdisent pas plus la libre circulation de la parole qu’ils n’aliènent notre liberté de penser, notre sens critique et notre conscience, bien au contraire, ils en sont, eux aussi, les garants.
Enfin, ils ne sauraient, sous couvert de quelque interprétation que ce soit, occulter les lois de notre pays sous peine, à petits pas et à pas comptés, de nous amener à flirter avec les pratiques sectaires.
Soyons ou redevenons, mes Frères, dans le secret de l’isoloir, face à notre miroir, ces bâtisseurs infatigables, sincères et désintéressés (…) en choisissant (…) de rendre la GLNF à ses Frères et la parole au SGC.
…/…
Six ans déjà!
et que croyez-vous qu’il arriva ?
Le GM, à l'époque JCF, déjà pape infaillible d’une église dogmatique, ne pouvait tolérer de tels propos blasphématoires. Pardon ! Il faut lire : ne pouvait tolérer un tel « manquement à l’éthique maçonnique ». Et, malgré une opposition importante mais insuffisante, il écarta l’insolent qui prétendait se mêler de ses affaires. Notre TRF vit alors quelques FF proches investis de titres nouveaux et leurs tabliers enrichis, et il comprit qu’il était seul, ou presque.
Alors l'oubli? "nuit sombre où vont tout ceux qui tombent"?
Eh bien non!
Grâce à Dieu, ce souffle de liberté balaie à nouveau aujourd'hui nos institutions ligotées.
Et il est peu probable que nous manquions une deuxième fois notre RV avec l’Histoire :
En effet: autres temps, autres mœurs, autres techniques aussi, ce n’est plus un homme seul, c’est une majorité de FF qui s’est exprimée, dans les mêmes termes, pour condamner l’oligarchie qui profane notre démarche, et pour exiger sans ambiguïté la démission du Président et de son Conseil d’Administration.
Évidemment, tout n’est pas joué pour autant. Ces hommes que l’on a chassés le 25 mars usent aujourd’hui de tous les pièges juridiques dont ils ont truffés nos statuts et règlements pendant 15 ans pour se maintenir en place contre l’avis des membres, et tentent dans le même temps de déstabiliser les FF les moins avertis. Ils ont agité le spectre effrayant de la révolution, espérant ainsi opposer l’ACACIA de la tradition à des MYSOSOTIS « révolutionnaires ».
Cela n’a pas marché, et maintenant L’ACACIA refleurit au milieu des MYOSOTIS.
Mais c'est tous ensemble que nous devons mener à bien la réhabilitation nécessaire de nos institutions livrées depuis 15 ans à des casseurs.
Ainsi, nous pensons à tous nos FF qui, sans participer à ce régime sectaire, brutal, qui bafoue tous nos idéaux et nos engagements, se sont interrogés avec anxiété sur la conduite à tenir, sur leur devoir de protéger notre tradition en soutenant ceux qui l’incarnaient, même mal, même en les trompant, et sur leur devoir de désobéissance devant ce constat qui risquait de mettre en danger la pérennité de la GLNF.
Il est en effet plus facile de faire son devoir que de le connaître !
Nous oeuvrons au sein de FMR MYOSOTIS non pas pour une révolution violente, pas pour renverser la GLNF que nous aimons et que nous ne voulons pas quitter tant qu'il paraîtra possible de la réformer. Nous oeuvrons à une réforme maîtrisée, proposée par ceux de nos FF qui, résistant hier et aujourd'hui aux dérives profanes, sont restés les pierres de touche de notre édifice.
Mais c’est avec tous les FF de la GLNF avec lesquels nous partageons le même souci de l’identité restaurée et d’un avenir digne de la GLNF, de notre GLNF, que nous réussirons, dans la joie de l’unité retrouvée.
Et pour nos FF d’Occitanie auxquels la chape de plomb paraît plus lourde qu’ailleurs, tant l’état-major local est si totalement dépendant de l’oligarchie tricéphale en place qu'elle ne peut pas tomber sans l'entraîner :
Hermanos unidos, jamas seran vincidos (Merci à Césarée pour la citation)
À vous tous, Fraternellement
Bruno M.
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