Un détail particulièrement symbolique semble ne pas avoir été repris dans les différents commentaires, il s’agit des tabliers qui ont été jetés vers « l’orient » où se trouvaient réunis ceux qui les avaient déshonorés.
Une nouvelle fois, Stifani a donné en réponse la mesure, limitée, de sa maîtrise et de son vocabulaire, et l’on peut supposer que lorsqu’il a traité de « voyous » les délégués des LL réunies qui le conspuaient, il a regretté, à l’instar de Caligula, « que le peuple n’ait pas qu’une seule tête pour pouvoir la lui couper ».
Dans le même temps, à l’extérieur, les blacklistés rassemblés dans une chaîne d’union qui nous soudait les uns aux autres, entonnaient une Marseillaise à donner la chair de poule.
Mr Stifani, qui avait perdu toute légitimité statutaire le 25 mars 2010 par le désaveu de l'AG des FF, puis démissionné de son poste de Président avec l’ensemble du Conseil d’administration le 21 janvier 2011, a été massivement désavoué par les FF réunis en « Tenue » de Grande Loge ce 3 décembre 2011. Un désaveu dont l'ampleur vient de lui faire perdre la reconnaissance maçonnique que certains lui accordaient encore et qui constituait la dernière prise, issue de son imagination, à laquelle il s’accrochait avec quelques irréductibles qui ont dépassé le point de non retour.
Il y aura désormais un Avant et un Après ce 3 décembre 2011 :
Nous pouvons être surs enfin que des FF, auxquels nous avons parfois reproché leur silence, ne sont pas dupes des provocations de Stifani, et que avec eux, celles-ci ne resteront pas impunies.
Même s’il évolue en terrain familier dans l’infernal piège juridique dans lequel lui et ses prédécesseurs nous ont englués, la justice aura le dernier mot.
Ne perdons pas de vue que les libertés invraisemblables qu’il s’accorde sont autant de risques qu’il accepte parce qu’ils sont moins graves que des vérités plus graves encore qu’ils lui permettent de repousser, quelque temps seulement. Mais il sait ce qui l’attend in fine.
Déjà le bouclier constitué par l’administrateur judiciaire se déchire, faisant apparaître des informations qu’elle nous refusait illégalement et des dispositions qui outrepassent son mandat.
Les délégations étrangères qui devaient rassurer Stifani quant à son utilité politique sont reparties sans entrer, édifiées sur le risque que désormais il représente.
L’affaire est maintenant entendue, et plus elle tardera, plus le couvercle qui l’étouffe sautera haut et fort.
Pour autant nous n’avons pas le droit d’attendre que la justice s’impose à son rythme, incompatible avec la dégradation rapide de la GLNF qui rejaillit sur toute la F.°. M.°., sans prendre en main notre destin.
Chacune de nos actions contraint l’usurpateur à de nouvelles répliques, et à prendre de nouveaux risques. Nous devons donc accélérer ce processus et relayer dans nos provinces et dans nos LL "le message de Levallois" : jamais plus nous n’accepterons que la force, la corruption des prébendés, l’habileté juridique et procédurière de Caligula minor, priment le droit, ni qu’elles se jouent de la morale, et piétinent nos idéaux.
"Aides-toi, et le ciel t’aidera !"
C’est à nous de répercuter en tous lieux le désaveu, clamé à Levallois, de la gouvernance et de tout son appareil, et de transformer cette dynamique en action.
Rejetons les décisions, et toutes les initiatives émanant du maître fou, de ses affidés, et des membres du SGC qu’il a nommés, dont la légitimité a la même valeur que celle du cheval que Caligula aurait nommé Consul.
SUSPENDONS LES TRAVAUX !
Des profanes sont dans nos murs et se sont hissés jusqu’à l’Orient.
Réunissons-nous en dehors des temples « agréés » et imposés par eux, jusqu’à ce que nous les en ayons chassés.
Et l’on reprendra un jour nos travaux maçonniques dans nos temples retrouvés, dans la sérénité de nos LL, et surtout dans une fraternité resserrée des FF à l’intérieur de leurs LL.
• Myosotis Maine Atlantique : http://le-myosotis-maine-atlantique.over-blog.com/article-tenue-de-g-l-un-fiasco-historique-91086254.html
• Myosotis Lutèce : http://www.myosotislutece.org/article-chronique-d-un-malaise-91161023.html